jeudi 9 juillet 2009

Retranscription d'une interview donnée aux pages Culture du Figaro.

Le figaro, 1996, interview de Jean Poultre menée de main de maître par le rédacteur Louis Pauwels.



LP: Monsieur Poultre, vous connai...

JP: Ne soyez pas si cérémonieux, Louis. Nous nous connaissons depuis... quoi? plus de 12 années! Vous m'avez connu enfant, ce ton immédiatement élogieux me met mal à l'aise, je ne suis qu'un Homme, mais avant tout votre ami.

LP: (rire décontracté) (rire amical) (rire complice) (rire) (accolade) (fous-rires entendus) Vous êtes si honnête, si proche des Hommes, Jean mon vieil ami! "Camarade" serait une injure, vous désignant, mais je crois en effet que nos destins sont étroitement intriqués.

JP: Vous êtes un père pour ce pays, un visionnaire exceptionnel.

LP: Allons ne perdons pas de temps en congratulations inutiles. "Temps est argent", disait le philosophe. Jean Poultre, vous connaissez mon aversion pour les faibles, ces êtres hirsutes affublés de guenilles grises et dépareillées, toujours enclins à la complainte. Dans votre travail, il s'agit là d'un thème tout à fait central.



JP: L'Homme est deux. Il se sait faible et insécure. Il connaît les fauves qui rôdent à l'entour de son feu de camps. Il connaît le risque de vivre. Mais il sait aussi que ses mains, sculptures de Dieu, parfaites et tout-entières tendues vers la domination de l'espace-nature, il sait qu'elles sont le remède à sa douleur, à son éternelle soumission. Une sorte de parapluie contre la violence du monde sauvage. Et il les brandit! Il les montre, ses paumes faisant face aux cieux du Seigneur.
Donnez à l'Homme la volonté, il saura créer son propre trône, de ses mains.
Donnez à l'Homme une vision et il saura voir dans l'avenir, de ses mains.
Dans mon travail, modeste mais déterminé, je me propose de donner aux gens, même aux plus simples, une voie lumineuse. Un chemin flèché vers la Nation en tant que ciment et famille.
Je ne supporte pas les assistés, ces pleurnicheuses efféminées que sont les pauvres. Pour vous citer: "
Les faibles ont des problèmes. Les forts ont des solutions." Voilà le crédo qui agite cette flamme qu'est mon art.

LP: Parlez-nous des femmes. Qui sont-elles? Où vont-elles en cette veille d'An 2000?

JP: La femme est un objet étrange. Des profondeurs de la nuit, depuis des temps animaux, nous ne comprenons cette créature jaillie du feu. Voyez ses cheveux: FEU! Voyez cette beauté, excessive, cette propention aux sanglots: FEU! Néanmoins, la femme mérite notre admiration. Elle enfante et donne à ce monde qui menace en permanence de s'effondrer, une continuité. Un fil.
La femme est de tous temps le temple de la vie. Dieu l'a créée belle et fragile. Et voici le piège. Il s'est refermé très tôt sur nous-autres. Il fallait bien que l'Homme donne son semi. Que l'Homme offre la vie à la Vie. Il fallait bien qu'entre chasse et peinture, il s'intéresse à ces dames. Alors Dieu l'a faite belle et par-là-même: DÉSIRABLE, oui. Mais ce n'est pas là une qualité.
Ecoutez une musique. Ses méandres subtiles, carressant l'âme, sa douceur, sa légèreté ou sa tristesse vous feront gémir, le front plissé, vous anéantiront d'émotion. Mais une fois le disque terminé, le rideau baissé sur vos tympans, que reste-t-il? Le silence. La musique n'existe pas, elle est une vibration abstraite et impalpable. Elle n'est utile qu'en ce qu'elle se joue. L'instant d'après, je retourne au flux de mes pensées. Eh-bien les femmes, c'est la même-chose. Les femmes ont une valeur instantanée lorsque la vie exige de nous son tribut. Lorsque la vie nous intime l'ordre de la perpétuer.
Certaines militantes du beau-sexe tentent souvent (et celà va croissant aujourd'hui, pour le meilleur mais surtout pour le pire) de singer l'Homme. Elles prétendent avoir une vision, des idées. Mais voyez le résultat lorsque ces dames prennent leur destin en main et se dégagent de l'emprise nécessaire de leur protecteur par nature: Voyez Simone Veil! Les charniers fleurissent sous ses pieds! Des millions d'âmes fauchées au bout du cordon maternel. Je ne vois aujourd'hui en Occident qu'une plaine sinistre couverte de la viande hachée de malheureux fœtus à qui l'on n'a su donner leur chance.

LP: L'immigration sans cesse croissante est un fléau que vous abordez aussi abondamment au fil de votre prose. La mixité, l'égalitarisme, la "mosaïque maoïste" comme vous la nommez, cette nébuleuse effrayante qu'est l'appauvrissement des gènes par le métissage. Tous ces thèmes qui n'ont pas échos par les temps qui courent, vous les abordez avec courage, pour contrecarrer l'hypocrisie ambiante.

JP: Ah! L'étranger! Toutes ces contrées sauvages et belles. Ces étendues de forêts, de mers et d'herbe grasse et nourrissière! Pourquoi fuir un monde si parfait? Je veux dire: biensûr que les campagnes de mon pays sont belles et désirables. Celà, je le conçois. Biensûr que ses fromages, ses pains de mie, son soleil modéré et puis l'odeur de ses cafés ont quelquechose de magique pour les sens d'un non-FRANCAIS. Tout celà, je l'entends parfaitement: Moi-même lorsque je vois dans mon poste de télévision combien les tagines du Maroc semblent savoureux, les bananes de Guinée me font rêver, les noix de coco désaltérant mon oeil gourmand, et ces étendues de riz, vert tendre, quelle promesse inouïe d'accompagner avec brio la blanquette de ma mère-grand. Mais m'avez-vous jamais vu courir en tous sens et brandissant une main en coupelle à chaque pélerain que j'y croiserais, dans ces contrées éloignées et à mille lieues de notre civilisation moderne pour demander "s'al vos plit missiou, dounni-moi di kebab!" ou "t'il bous blaît patlon, dodde à boi des bons bo-bun!" ? Vous imaginez un peu? Si tout le monde sous le prétexte qu'un ailleurs idéalisé par le rêve ou par le petit écran, exotique en diable, évidemment, s'en venait à faire la manche au crochet de son voisin de planète? Je ne sache pas que le concept de frontière ait été créé pour les martiens ou les bêtes, enfin! Et ces petits enfants affamés ne le sont que parceque leurs parents ont choisi pour les administrer des bandits ou de sinistres socialistes qui ne jurent que par l'égalité des sexes et des races et allez savoir encore quelles autres inepties tout juste bonnes pour les écervelés en mal de théories darwinistes improbables et unanimement approuvées malgré leur manque évident de solidité scientifique.
Chacun est né sous un ciel différemment étoilé et sur le ventre d'une mère nourrie de baies endémiques à son terroir propre. Il serait temps de comprendre que les pays savants ne sont pas l'Eglise! Nos ancêtres ne se sont pas battu contre les maures, les normands, les huns et autres vandales et n'ont pas préservées leurs terre de la désolation pour s'en voir spoliés au bout du compte sous le prétexte que nos voisins ne savent maîtriser leurs pulsions animales! Certainement pas!
La mixité, enfin, est le terreau vaseux de la dégénérescence, reconnaissons-le! Tous ces pseudo-intellectuels qui se réclament de l'esprit des lumières, ces affreux scribouillards avides de cocktails et de religions new-age, ensalonés et drogués jusqu'au bout des veines, s'ils souhaitent salir le cadeau divin que sont leurs gènes en les mêlant à ceux de la première mûlatre venue, je vous le demande, pourquoi voudraient-ils nous imposer ce suicide culturel? Quel est ce prosélitisme sexuel impossible? Eh-bien nous savons où se terrent ses racines et dans les écrits de quels imposteurs il a vu le jour. Inutile de les nommer. Leurs noms de famille nous donnent instantanément quantité d'information sur leurs origines religieuses et par-là même, raciales.
Les lapidateurs du Christ sont toujours là et leur programme est aussi limpide que leur sang est trouble puisque mêlé à celui d'autrui.
Est-ce que ce monde est sérieux? Est-ce là ce que nous voulons? Demandez à votre femme de ménage si elle souhaite que ses enfants soient musulmans ou taoïstes ou mieux encore: un savant mélange des deux, vous verrez bien quel accueil elle vous réserve.



PL: À l'instar de nombre de collaborateurs de cette rédaction, vous êtes très proche des hautes sphères du RPR et plus généralement du tissus politique complèxe qui compose la droite française dans toute sa diversité. On vous a souvent reproché ces accointances malgré votre grande honnêteté et le fait que vous ne vous en soyiez jamais caché.

JP: Je ne suis pas un théoricien. Je vis pour voir. Je vois à travers l'Esprit, la matière, le temps... Par le biais de l'Art, je vois les choses invisibles et je les extirpe de la nuit où elles se cachent. Toute cette matière brute, je la donne en cadeau à d'autres, tous azimuts, tel un geyser qui par ma plume abreuve les esprits. Après moi et les gens de ce bois dont je suis fait et que je veux bien partager avec mes semblables, d'autres dont le rôle est plus technique, plus théorique pourront mettre en forme ce magma d'idées. Je n'ai pas la prétention de savoir structurer une pensée brute. Je me vois plus comme une sorte de médium courageux et implacable. (rires)
Je suis un artiste, je ne fais pas de politique. Néanmoins, il se trouve que je ne me sens compatible qu'avec une certaine qualité d'Hommes. Et ces Hommes de valeur ne se trouvent pas sous le sabot d'un cheval de trait. Parmi les grands esprits qui composent le monde politique, seuls les grands patriotes trouvent grâce à mes yeux. Et ces patriotes ne sont plus légion dans les rangs complexés, constipés, étriqués de la gauche parlementaire. Et je ne vous parle même pas de ces internationalistes pathétiques et criminels que sont les communistes et autres apôtres du terrorisme le plus sauvage. Je suis un homme de son pays, qui crie de douleur lorsque sa terre souffre. Et légions sont ceux qui, dans l'aile droite du paysage politique FRANCAIS partagent ce ululement de détresse. La France est née dans le sang et la douleur. Elle a dû sacrifier bien des âmes courageuses pour devenir ce joyaux indiciblement rayonnant. Et nous sommes là pour défendre sa pureté cristaline contre les assauts de la poussière ambiante. Tout comme votre femme de ménage prend soin de la propreté de vos latrines ou de la netteté de vos rayonnages. (rires)

...suite de cette interview demain, sur cette même page.

3 commentaires:

  1. brûlons-le comme à la saint jean
    brûlons tous ces gens
    brûlons son chef: Poultre Jean

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  2. Ta gueule, le jeune! Va te faire couper les cheveux! Ensuite, nous pourrons parler! HIPPIE! ROCKER! DÉGÉNÉRÉ!
    La FRANCE crache sur les clochards comme toi!

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  3. Pelerin magazine9 juillet 2009 à 12:24

    enfin du vrai au royaume du faux, enfin un pas en avant de l' occident chrétien comme une hallebarde dans les tripes corrompues de déjections gauchistes de notre pays aimé : LA FRANCE.

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C'est à la Nation que vous parlez, ouvrez votre cœur et soyez respectueux de la syntaxe et de la bienséance, tas de barbares hirsutes. ET PORTEZ LA CRAVATE, AI-JE ÉTÉ SUFFISAMMENT CLAIR?