vendredi 10 juillet 2009

l'Homme-soc.

Tu cherches tes racines, loin dessous les pierres
Tu retournes ta terre humide avec ta tête en fer
Tu as mal car tout autours les glaires
Des glaires nouvelles d'hommes d'ailleurs libèrent
Le nouveau sida du monde qu'on dit nécessaire
Mais que toi, travailleur côtoyant les vers
Tu devines comme étant pire que l'hiver nucléaire
Tu te sais condamné à mourir en pauvre erre
Le cul déployé, exposé au grand air
Si point ne te soulèves et fourche brandis contre l'enfer
Et hors ton champs bouter ces barbares berbères
De tes terres, je t'y exhorte, bel Homme et fier
Deviens enfin le puissant cerbère
Comme autrefois par le sang tes pères
Surent se défendre malgré leur pain de misère.

Jeune, ploie!


Ta nature est révolte.
Ta voix est criarde.
Ton visage déplaisant.
JEUNE, TAIS CE COASSEMENT!
Tu souhaites le désordre.
Tu masturbes le mal.
Tu désires les invertis.
JEUNE, TAIS TA GUEULE!
Tu détestes tes anciens.
Tu ne laves pas ton corps.
Tu ne laves que ta conscience.
JEUNE, SOIS MAUDIT!
Tu voudrais ne point vieillir.
Tu voudrais foutre le feu.
Tu louches salivant sur le chômage.
JEUNE, TU N'AURAS PLUS UN SOU!
Tu ne sais que détruire.
Tu ne sais que violer.
Tu ne sais que droguer ton nez.
JEUNE, SOIS COMME J'ÉTAIS MOI!
Tu as bien le temps de croire
En ces rêves utopiques
Que t'inculquent les menteurs,
JEUNE, TU SERAS UN JOUR DE DROITE!
Allons, jeune-homme,
Cesse de perdre ce temps précieux
Car tu peux redevenir pieux
JEUNE, REJOINS LES FORCES VIVES!
Tout un monde s'offre à toi
Toute une vie de rigueur, de joie
Tous tes sens en émoi
JEUNE, SI PLOIES JE SERAIS LÀ!
Reviens-moi, jeune plein de force
Mets tes voiles au vent de Dieu
Mets ta voix dans la bonne urne.
JEUNE, ECOUTE LA VOIX DE PAPA!