vendredi 14 août 2009

Catholique.




















OUI!
OUI!
OUIDA!
Catholique je suis!
Bien des barbares hirsutes ont tenté à leur tour
De convertir le monolithe d'airain Jean Poultre
A Dieu sait quelles foutaises polythéistes ou schismatiques
Aux noms d'idoles grimaçantes et pathétiques
Mais je reste DROIT et point ne ploie
Sous les assauts répétés de ces pitres sans aura
Je suis incorruptible, ne sais-tu celà?
Toi qui fomentes mon apostasie,
Tapi dans l'ombre de sordides souks d'Asie
Tes yeux affûtés d'assassin suivent ma geste
Envieux et lorsque la nuit s'abat, leste
Sur les mystérieuses contrées de l'Est
Et que tes femmes préparent le sorgo de tes ancêtres
Tu rêves de me voir éructer à tes côtés
Tes misérables prières mauresques et
Salamalecs qu'aucun humain savant
N'oserait décemment salir ses dents
A prononcer comme tes muezzins stridents
Tu gesticules et tu glapis, dans ton sommeil crétin
Tu baves, tu enrages, car tu me sais inflexible,
Tu me vois lisse et irradiant de mille photons
Tu me sais rétif à tes sacrifices de moutons
A ces sornettes dont les bienfaits de la modernité
N'ont pas encore, pauvre de toi, su te laver.
L'Homme, un jour, sera tous Catholiques!
L'Homme ne craindra que le vrai Dieu
Et c'est celui de la souffrance christique
Qui nous inonde de la lumière des pieux.
Va, barbaresque, rase ta barbe et jette ton turban
Car à ce jeu-là, tu sais que tu seras perdant.
Viens à moi et prends l'hostie que Yahweh te tend.
IL saura te pardonner ce mal ancien
Qui fit de toi autrefois un animal sans biens.