jeudi 20 août 2009

Les assassins




















Tapi dans le mucus d'une ombre poussiéreuse
Rampant, abstrus à l'oeil de tes victimes
MAIS PAS À CELUI DE CELUI QUI T'A DONNÉ UNE ÂME!
Tu fomentes parmi les rats et les mendiants
Quelque mauvais coup stupide et éclatant
Tu te nourris des pires lectures dans la nuit des incultes
Tu te caches, fourbe et misérable lâche, dans les buis
MAIS PAS DEVANT LUI QUI T'A OFFERT DE VIVRE!
Le terrorisme coule en ton plasma depuis le placenta
Tu es né sous le signe de la haine rouge et du coutelas
Car tes aïeux devaient eux-mêmes autrefois déjà
Menacer la nation de leurs projets obscurs de cancrelats
MAIS IL TE VOIT, IL TE REGARDE ET IL TE JUGERA!
En ton potager ne poussent que les bombes et les clous
Ton épicerie ne vend que propagande et feuilles de chou
Tes idéaux de pacifiste te poussent à casser les caténaires
Le bien sacré de la Nation qui t'a nourri, pauvre fou
MAIS TU EXPIERAS MILLE FOIS TES FAUTES DANS SES BRAS!
Je ne sache pas qu'on puisse être plus dangereux
Que tous ces cafards qui ululent dans les bas quartiers
Où vivent, sales, dégingandés et en guenilles
Les êtres faibles, jaloux et veules qui préfèrent geindre
AU LIEU DE PRIER POUR UN SALUT DANS L'AU-DELÀ!
Au lieu de prendre le sort par les couilles pour défier
La pauvreté et la pitié droit dans les yeux, tel le taureau
Vos idéaux de saltimbanques soixante-huitards
Rendraient ce pays exsangue et sidaïque, haineux de soi
MAIS DIEU VOUS CHASSE PAR MON VERBE, SCÉLÉRATS!
Vous ne craignez rien plus que la lumière et le poète
Vous ne valez guère mieux que les toilettes de mon valet
Avec vos vies de paysans et vos veines avides de shit
Brûlez dans la terre de vos villes de province, petits riens
CAR SON DOIGT DROIT DE ROI TROUERA VOS CRÂNES PLATS!