mardi 7 juillet 2009

Rouge, tu es sale.

Mon visage est ROUGE, couvert de psoriasis et perd de nombreux petits copeaux BLANCS.
Je me sens si sale, si épouvantablement rongé.
ROUGE! moi. Homme de France. Le mal me mange depuis dedans et vous montre les stigmates de cette terre!

FRANCE! JE SOUFFRE POUR TOI!

Comme toi, je perds le fruit de ma douceur, je suis rapeux et avachi, je suis couvert de plaques rouges qui me rongent comme un ciseau, une faucille maigrit la planche de salut, lime mon nez, mes joues.

FRANCE! MON CORPS EST LE TEMPLE DE TA SOUFFRANCE!

Je me tortille et gémis, mes ongles grattent mon front et les radicelles du prurit se logent sous leur coque pour aller inséminer les restes de ce corps d'homme... si faible... si frêle.
Christ, me vois-tu? Pourquoi m'as-tu choisi?

FRANCE! UNE POMMADE EXISTE DE CORTIZONE, QUI SAURA BLANCHIR TON GALBE!

Le couteau, d'entre leurs dents, vient me raper, vient te fondre sur les pâtes de l'envahisseur. Qui saura refaire ton vieux pot où les soupes de Grand-Maman bullaient calmement dés le tomber du jour? Ce pot où le vin et la poule, le feu et le lait transitent à leur tour avant de se couler derrière tes cravates des courageux...

FRANCE! SOIS MA FEMME! LÈCHE MES PLAIES! LIBÈRE LA PEAU DE TON SERVITEUR ET ESCLAVE!

Je durcis, une armure de honte me rend dur, rouge et rugueux. Je souffre et me démange le cul, mon doigt s'y loge et fouille et gratte et cherche et en ramène ce qu'il peut de ce qui démange, brûle, ronge, épaissit mon mal, TON MAL!

FRANCE! JE PERDS MA PEAU! JE SUIS BLANC, DIS-LE MOI, SOIS RASSURANTE, SAUVE TON DERNIER FILS!

1 commentaire:

C'est à la Nation que vous parlez, ouvrez votre cœur et soyez respectueux de la syntaxe et de la bienséance, tas de barbares hirsutes. ET PORTEZ LA CRAVATE, AI-JE ÉTÉ SUFFISAMMENT CLAIR?