mardi 1 mars 2011

MAIS COUPEZ VOUS LES CHEVEUX ET TAISEZ VOUS.

Hirsutes et crapoteux, mi-clochards et mi-terrands
Vous errez, minables, piteux et crachotant des chiques noirâtres en guise de mots.
Vous êtes perdus dans une nuit opaque et solide, la nuit de la pensée, tandis qu'à vos antipodes luit
Un soleil sans fin, polaire!  L'astre massif de ma réflexion, tout puissant, mystérieux et profond.
Vos cheveux sont une insulte au monde des fibres.
De vos tignasses absconses, nul tapis, nulle beauté envisageables.
Ces serpillères graisseuses, collantes, qui glissent néanmoins entre les doigts me dégoûtent et m'indisposent.
Le mois de mai sera banni de mon calendrier, jeunes gens, car il a vu l'avènement de ce spectacle éprouvant,
Étranglez-vous avec ces perruques sordides et nous laissez enfin, dans la chaude lumière du Très-Haut
Jouir enfin de nos peignes et qu'alors vos immondes crins soient recyclés pour l'industrie de la Grande musique la seule que puis ouir
En de merveilleux archets qui feront vibrer les stradivarius en lieu et place de vos guitares hystériques
Vagissant la déliquescence avancée du monde en soutien des choeurs du diable que nos beaux enfants enfin remplaceront à leur tour
Chaussant la croix du charpentier, dans leurs merveilleux petits bermudas et coiffés, comme il se doit.

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C'est à la Nation que vous parlez, ouvrez votre cœur et soyez respectueux de la syntaxe et de la bienséance, tas de barbares hirsutes. ET PORTEZ LA CRAVATE, AI-JE ÉTÉ SUFFISAMMENT CLAIR?